Comment se faire éditer? Courage!

Voilà ce que je trouve dans ma boîte aux lettres ce matin...

Une âme bienfaisante.

Tiens, Gaëlle, elle est là-dedans ta recette...

C'est pour ça que je ne voulais pas l'acheter... Je l'avais bien vu dans mon kiosque. Mais je me suis dit "encore un énième bla bla sur le sujet..."

Alors, par curiosité, j'ai quand même lu le dossier du mensuel LIRE (mars 2009).

Et finalement, comme je m'y attendais, je n'ai rien appris de nouveau.

Mais, à ma grande surprise, j'ai refermé le magazine en me disant que mes pages avaient quand même une petite chance.

Info ou intox? Christine Ferniot, l'auteur de l'article reprend les paroles d'éditeurs (POL, Hamy, EHO...) qui avouent que la majorité de leurs auteurs sont arrivés par la Poste.

Plutôt encourageant, non?

Par ailleurs, je salue l'honnêteté de Sabine Wespieser qui reconnaît qu'elle publie peu de nouveaux auteurs "préférant un réseau de complicités littéraires, de recommandations d'amis qui connaissent mes goûts et mon catalogue".

CQFD

On y trouve aussi des conseils aux écrivains qui espèrent être un jour publiés:

- présenter un manuscrit papier plutôt qu'un CD, sans ratures, relié, portant l'indication du nom et de l'adresse de l'auteur,

- penser à la lettre d'accompagnement "la présentation la plus simple reste la meilleure" sachant que "seule l'oeuvre compte"

Eh quoi finalement, pas de recette miracle?

Eh bien, non... Les éditeurs attendent d'être surpris, déstabilisés, bouleversés dans leurs croyances ou leurs cultures.

Un zeste de singularité, de l'originalité, une plume bien sentie et peut-être une publication à la clé??

Alors, à vos plumes!