
Un soir, alors qu’elle s’installait en pyjama et charentaise –sa maman aurait été heureuse-, derrière l’ordinateur, un yaourt à la main, et qu’elle s’apprêtait à entamer une longue nuit de conversation avec Poupoule pour lui raconter que son patron avait essayé de lui toucher les seins, en la coinçant contre la porte de son bureau alors qu’il revenait du bar d’en face, elle remarqua un post d’un certain Clémentdu16 qui cherchait quelqu’un pour échanger des mots qui donnent chauds.
- Pfff, fit-elle en lisant la phrase pour la quatrième fois au moins. Y’en a qui sont vraiment idiots, pensa t-elle.
- Vraiment n’importe quoi, dit-elle, tout haut, en dodelinant de la tête et en commençant à discuter avec Poupoule.
Elles échangèrent un petit moment en messagerie privée, mais c’était vendredi soir, Poupoule avait un rendez-vous galant et devait lâcher le net. Sctroumpfette et Nymphette, n’étaient même pas venues faire un coucou, c’est dire si elles devaient être occupées !
De nouveau seule avec son PC, Magali surfa encore un peu sur le forum sans trouver un sujet susceptible de l’intéresser. Elle décida alors de changer de site et d’aller sur un forum qu’elle fréquentait un peu moins.
Elle était droite, face au petit écran qui diffusait une pâle lumière bleutée dans la petite chambre sombre. Un halo blanc éclairait le visage diaphane de la jeune fille. Sa main, menottée à la souris lisse et rassurante faisait défiler des pages de discussions.
Et puis à quoi bon tout ça ?
Elle se retrouvait encore seule, sans savoir quoi faire de son corps, de sa vie. Même ses amies virtuelles ne lui étaient d’aucun secours. Elle était sans cesse rattrapée par son désoeuvrement, ce poids avec lequel elle avait appris à vivre, cette petite mort intérieure qui la dévorait, lentement mais sûrement.
Ses deux grands yeux embués glissèrent sur la demande de Vulcain « J’aimerai bien discuter avec quelqu’un. Je suis seul et la solitude me pèse. »
Et brutalement, elle se dressa en hurlant « Mais moi aussi je suis seule ! ». Dans un violent sanglot, elle projeta sa chaise de bureau contre le mur.
- Moi aussi ça me pèse ! Cria t-elle à son ordinateur.
Les larmes coulaient sur ses joues. Elle s’avança vers la fenêtre. Respirer, vite. Elle voulait sentir de l’air frais lui balayer le visage, pénétrer dans ses poumons, pour se calmer. La bouffée d’oxygène fut salvatrice. Elle se laissa glisser doucement le long du mur, enfouit sa tête dans ses bras et ses genoux. Elle resta prostrée de longues heures. Lentement son corps coula sur le sol. Sous la lucarne entrouverte, gisait le corps d’une jeune fille endormie, épuisée de solitude.
- Pfff, fit-elle en lisant la phrase pour la quatrième fois au moins. Y’en a qui sont vraiment idiots, pensa t-elle.
- Vraiment n’importe quoi, dit-elle, tout haut, en dodelinant de la tête et en commençant à discuter avec Poupoule.
Elles échangèrent un petit moment en messagerie privée, mais c’était vendredi soir, Poupoule avait un rendez-vous galant et devait lâcher le net. Sctroumpfette et Nymphette, n’étaient même pas venues faire un coucou, c’est dire si elles devaient être occupées !
De nouveau seule avec son PC, Magali surfa encore un peu sur le forum sans trouver un sujet susceptible de l’intéresser. Elle décida alors de changer de site et d’aller sur un forum qu’elle fréquentait un peu moins.
Elle était droite, face au petit écran qui diffusait une pâle lumière bleutée dans la petite chambre sombre. Un halo blanc éclairait le visage diaphane de la jeune fille. Sa main, menottée à la souris lisse et rassurante faisait défiler des pages de discussions.
Et puis à quoi bon tout ça ?
Elle se retrouvait encore seule, sans savoir quoi faire de son corps, de sa vie. Même ses amies virtuelles ne lui étaient d’aucun secours. Elle était sans cesse rattrapée par son désoeuvrement, ce poids avec lequel elle avait appris à vivre, cette petite mort intérieure qui la dévorait, lentement mais sûrement.
Ses deux grands yeux embués glissèrent sur la demande de Vulcain « J’aimerai bien discuter avec quelqu’un. Je suis seul et la solitude me pèse. »
Et brutalement, elle se dressa en hurlant « Mais moi aussi je suis seule ! ». Dans un violent sanglot, elle projeta sa chaise de bureau contre le mur.
- Moi aussi ça me pèse ! Cria t-elle à son ordinateur.
Les larmes coulaient sur ses joues. Elle s’avança vers la fenêtre. Respirer, vite. Elle voulait sentir de l’air frais lui balayer le visage, pénétrer dans ses poumons, pour se calmer. La bouffée d’oxygène fut salvatrice. Elle se laissa glisser doucement le long du mur, enfouit sa tête dans ses bras et ses genoux. Elle resta prostrée de longues heures. Lentement son corps coula sur le sol. Sous la lucarne entrouverte, gisait le corps d’une jeune fille endormie, épuisée de solitude.
3 commentaires:
aïe, faudrait déjà qu'elle retire ses charentaises, un vrai tue l'Amour!
Bon j'espère que ça va s'arranger...
Juste une petite remarque, la concordance des temps n'est pas respectée, c'est domage. Puis les cahrentaises, je suis d'accord, ce n'est pas le top !
@ Virginie: sans risquer de dévoiler la fin, ça ne vas pas vraiment s'arranger pour elle!
@Jérôme: Bon, d'accord, je vois que les charentaises ne font pas l'unanimité, mais il faut bien des petits détails insignifiants pour ancrer le personnage dans sa réalité non?
Promis, je vais surveiller ma concordance des temps. Les remarques de ton oeil averti me sont très précieuses. Merci -)!
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